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quentinaurat.com
Engagée dans le vivant, mes expérimentations me mènent à des questionnements actuels sur la communication interespèce et ses transcriptions sensibles, la forme et le signe, la transmission et ses manques, le sens qui se perd et/ou se déforme, le signe enfoui comme trace archéobiologique, les mutations de regard et de pensée ou autrement dit la transformation certaine du langage avec ses mystères et toute sa part de f(r)iction.
C’est ainsi qu’évoluent aujourd’hui des oeuvres telles que «Les dialogues x1000», série de performances et vidéos en collaboration avec l’artiste sonore Quentin Aurat dont fait partie la pièce Peau.Désir
Julie Ode-Vérin (Chinon)
Quentin Aurat (Bourges)
PEAU.DÉSIR
performance audio-visuelle
Hybrides et transdisciplinaires, LES DIALOGUES X1000 sont une série de vidéos et performances dont les fragments offrent une lecture ouverte, fictionnelle et/ou poétique sur des relations sensibles et inter-espèces. Ecritures, métalangages, transcription sonore, vidéos se mêlent sur différentes échelles de temps et d’espaces au sein desquelles l'espèce humaine est en transformation constante et multiple, décentrée, dans ses relations aux environnements et leurs essences vivantes. Entre projections microscopiques accidentelles et énigmatiques, récit poétique transitionnel et composition électroacoustique éthérée, peau.désir est le dernier volet de cette série.

Durée 27 minutes
Musicien autodidacte, Quentin Aurat a une pratique tournée vers l’improvisation et la performance sonore dans le registre des musiques noises, électroacoustiques, ainsi que dans des genres musicaux dérivés du rock, du jazz, et des musiques électroniques expérimentales. Depuis 2004, l’artiste a réalisé plusieurs pièces sonores pour le spectacle vivant et a intégré plusieurs formations musicales. À ce jour, plusieurs projets solo et duos sont en cours.
« J’explore et décortique les protocoles de transmissions, les dispositifs médiatiques humains et la poésie de leurs artefacts. J’interroge des formes possibles d’intrication entre arts et technologies, en ne me limitant ni à une pratique en particulier, ni à une accumulation de formes hétérogènes ; mais plutôt comme l’invention d’une discipline hybride et singulière. Dans cette recherche — qui exprime le besoin d’étudier des situations, des relations spécifiques entre les facteurs humains et les choses inertes — je met à l’épreuve les sens de la vision et de l’audition. L’étrangeté des formes produites, la tension qui en résulte, une approche souvent radicale de la forme, sont des caractéristiques importantes de ce processus. »